Les Enfants de la Discorde
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Les Enfants de la Discorde

En 2008, Poudlard est déchiré par une terrible rivalité entre les Maisons. Qui sera le Maître de la Pomme de Discorde, ce fruit aux mille pouvoirs? Venez vite le découvrir!
 
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 Gareich O'Donnell [Serpentard]

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2 participants
AuteurMessage
Gareich O'Donnell
Elève de Serpentard
Gareich O'Donnell


Nombre de messages : 2
Maison : Serpentard
Poste ou Année : Première
Date d'inscription : 16/04/2008

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MessageSujet: Gareich O'Donnell [Serpentard]   Gareich O'Donnell [Serpentard] EmptyMer 16 Avr - 19:14

[C'est fait sous forme de rp à la première personne... Bonne lecture ! ]


Serpentard. Ce mot a résonné dans ma tête durant toute la soirée, comme le chant exquis de ma liberté retrouvée. Liberté… C’est un grand mot, bien sûr, un de ces mots si beaux qu’ils vous intimident, et dont on ne sait jamais trop comment les aborder. Mais c’est beaucoup dire, bien-sûr. Je n’ai jamais été ni martyrisée, ni emprisonnée, ni victime d’une torture d’aucune sorte. A bien y regarder, je suis même une fille plutôt chanceuse, dotée par la vie d’un environnement qui a tout d’un idéal. Je m’appelle Gareich O’Donnell, un nom typiquement irlandais. Nous sommes une famille d’Irlande, attachés à notre terre brumeuse plus qu’à n’importe quelle valeur. Le nom O’Donnell vient du vieux celtique « maître du monde ». Pourtant, ça n’est aucunement la vocation de mes charmants parents. La domination ne les intéresse pas, eux, à vrai dire, assez peu de choses les intéressent. Mes parents, comme tous les membres de la famille, sont parfaitement roux, ce sont de vrais irlandais, fiers de leur patrie. Mon père est un homme très grave, très sérieux, et en même temps très doux. Il travaille comme concepteur dans une usine de fabrication de chaudrons. Il est assez occupé par son travail, et nous ne le voyons pas souvent. Ma mère, quant à elle, est une femme plutôt petite et replète, qui parle beaucoup, sans cesse, pour dire n’importe quoi. Elle reste à la maison pour s’occuper de nous. Quand je dis nous, il s’agit de moi, de mes trois frères et de ma grande sœur. Je suis la quatrième née de tout ce petit monde. Mon plus grand frère s’appelle Shanleigh, ce qui signifie « l’enfant héros ». Il a maintenant 18 ans, et il poursuit actuellement sa formation dans l’étude des potions, après une scolarité exemplaire à Gryffondor, évidemment. Oui, évidemment, car chez nous cette Maison relève de l’évidence, de la simple nature des choses. Il est inimaginable qu’aucun O’Donnell aille jamais ailleurs que chez les Rouge et Or… Vous commencez à comprendre le problème qui se pose avec ma personne. Bref, mon charmant grand frère, un garçon sage et sans histoire, a rejoint la noble Maison de Gryffondor, où il a suivi une scolarité moyenne, qui a atteint son apogée lors de son acceptation, un peu tardive, certes, lors de sa dernière année, dans l’équipe de Quidditch. Un passage éclair, donc, qui l’aura cependant érigé en fils modèle de la famille. Je n’ai pas grand-chose à dire sur mon frère aîné, sinon qu’il est exactement comme on se l’imagine, pas trop malin, à mon sens du moins, plein d’une bravoure tout à fait inutile, un grand charmeur plutôt sympathique. Il ne m’adresse quasiment jamais la parole, je ne l’ai jamais trop intéressé, ce qui est d’ailleurs réciproque. Ma grande sœur, Angela, est quant à elle une très bonne élève, sage et excellente dans tous les domaines, qui a toujours voulu être très maternelle avec moi. Je n’ai jamais pu la supporter. C’est une affreuse lèche-botte boutonneuse, qui se croit belle depuis qu’elle a un copain, et intelligente depuis qu’elle a obtenu quatre O à ses BUSE… Elle est elle aussi chez les Gryffondor, bien-sûr, et elle ne se prend pas pour n’importe qui, croyez-moi. Une fervente protectrice de la doctrine familiale, totalement aveuglée par les précieux enseignements délivrés dans la famille. A savoir… Pas mal de choses, en vérité. D’abord, ma famille est extrêmement ouverte d’esprit. Elle accepte tout, et fait de la tolérance son emblème principal. Tout au moins en apparence. En réalité, mon père est un salaud. C’est un avis personnel, remarquez, mais je ne peux m’empêcher de le penser. Il professe sans cesse, avec son ami le prêtre du village, l’amour des autres et, donc, cette fameuse tolérance. Il a eu, dans le temps, un frère Cracmol. Une famille si ouverte que la sienne aurait dû s’en accommoder, non ? Non. Ils l’ont rejeté, et mon père, le premier d’entre eux, lui a aimablement rappelé qu’en tant qu’égal des moldus, eh bien, il pouvait se trouver une famille sans pouvoirs. Ils l’ont mis à l’écart, et il a fini par partir dans un internat au Pays de Galles. Vous pensez sans doute que j’exagère, que c’est une erreur de jeunesse. Qu’en grandissant, il avait dû oublier cette querelle. C’est aussi ce qu’a cru mon oncle Doric, qui a une fois ses études terminées tenté de renouer avec mon père. Mais non, ils n’appartenaient pas au même monde, point final. Et toute la famille d’éviter consciencieusement d’aborder ce problème. Vous comprenez, il ne pouvait pas être à sa place dans un monde de sorcier, il ne pouvait pas nous comprendre… Nous étions au-dessus de lui, voilà en gros ce que lui a fait comprendre mon père. Mon père qui a voulu nous inculquer à tous des valeurs aussi belles que la tolérance et l’amour du prochain… Ca a de quoi faire rire, tout de même ! Un autre exemple des vertus de notre belle famille : nul n’ignore rien de la guerre civile qui a opposé Républicains et Unionistes en Irlande du Nord, c'est-à-dire le lieu que nous habitons. Car, si nous nous disons si fièrement irlandais, nous sommes en réalité britanniques. Notre petite portion de l’île n’a pas su gagner son indépendance. Ma famille défend l’indépendance et l’union de l’Irlande toute entière. Jusque là, rien d’anormal, disons du moins que c’est leur droit le plus strict. Ce qui l’est moins, c’est leur comportement envers une famille protestante qui était venue s’installer non loin de notre village il y a peut-être une dizaine d'années de cela. Ils voulaient, eux, que l’Irlande reste part du Royaume-Uni, ce qui pouvait aisément se justifier. Hélas, ce n’est pas ainsi que mes parents l’ont pris. Ils ont refusé l’amitié malgré le désaccord que leur offraient nos voisins et, unis en cela avec tous les autres villageois, leur ont mené une vie infernale. Oh, il n’y avait rien de méchant, en soi, des réflexions, des moqueries, une certaine mise à l'écart. Quelques mauvaises blagues, aussi... Bref, cette famille, pourtant charmante, a déménagé à nouveau au bout de six mois, jugeant plus approprié de s'établir dans un coin plus accueillante. Enfin, vous l’aurez compris, la caractéristique principale de notre famille est l’hypocrisie, une hypocrisie lourde et si bien enrobée de principes superbes et chrétiens que les moins lucides ne se rendent compte de rien. On s’agglutine les uns aux autres, en une union qui étouffe tout individu, en un amour familial qui masque tous les défauts qu’on ne préfère pas reconnaître. Je les déteste en vérité, et de là vient ma volonté si fervente d’aller n’importe où, sauf à Gryffondor, échapper à leur religion d’état à tous prix, échapper à leurs valeurs qu’ils pensent si parfaites. J’ai besoin d’air, qu’ils me laissent un peu respirer, et rien ne me ferait plus plaisir que de les décevoir réellement.
Car ce serait évidemment décevoir mes parents que de ne pas rejoindre leur chère Maison, qu’il ont fréquentés tous deux, et qui abrite aussi mon deuxième frère, Maithias, qui a maintenant 13 ans. C’est un garçon particulièrement banal, plutôt gentil, émerveillé par la bravoure sublime que lui ont inculquée ses parents, un garçon moyen à l’école, moyen partout, en réalité. Et puis vient le dernier de mes frères, celui de ma famille avec lequel je m’entends le mieux, mon petit frère adoré. Il s’agit de Lucas, actuellement âgé de 10 ans. Il est extrêmement intelligent, très réflexif, un rêveur. Je pense qu’il ira à Serdaigle. Il pose toujours des questions un peu étranges, mais vraiment pertinentes, et toujours sur un ton si adorable… Je suis parfaitement fan, vous l’aurez compris. A vrai dire, je pense qu’il deviendra philosophe, tant sa vision du monde paraît juste et lucide. Sa passion, cependant, c’est la musique. On ne le voit jamais sans son violon, et il joue extrêmement bien. Il ne parle jamais pour ne rien dire, contrairement à l’ensemble des membres de la famille, qui ferait n’importe quoi pour meubler le silence. Lui, il sait écouter, et nous restons souvent tous les deux seuls, côte à côté, sans rien dire, à simplement écouter les bruits de la nature autour de nous. Et parfois, il prend son violon, d’un seul coup, et il accompagne tous ces bruits, sans les cacher, il s’accorde à eux. C’est vraiment magnifique. Mon frère est un génie.
Et puis il y a moi, la petite sauvage. Mon nom, Gareich, signifie « cri » en gaélique. Si mes parents avaient su à quel point je devais crier, s’ils avaient su à quel point je mettrais tout mon cœur à hurler contre eux et leur principe, je ne pense pas qu’ils m’auraient appelée ainsi. Je ne me suis jamais vraiment entendu avec mes parents, malgré leur gentillesse et leurs soins. Ils se sont efforcés de m’aimer autant que mes frères et sœurs, mais je ne leur ai jamais rendu. J’ai toujours été un peu sauvage. Ma famille forme une véritable tribu, je l’ai déjà dit, tant qu’ils sont collés les uns aux autres, ils sont heureux. Moi, j’ai besoin de mon indépendance. Rien ne m’a jamais fait plus plaisir que de m’isoler, de courir la campagne, et de revenir avec mes longs cheveux roux emmêlés, mes genoux écorchés et mes vêtements tout tâchés. Je ne sais pas combien de fois j’ai cassé mes lunettes, heureusement qu’il suffisait d’un petite formule pour tout refaire. A vrai dire, je n’ai jamais trop aimé le fait de porter des lunettes, et ça ne me dérangeait pas de les casser. Déjà que je suis moche, avec mes bras tous fins, ma toute petite taille, s’il faut ensuite qu’on vienne me faire une tête d’intello ! Pourtant, j’aime bien mes grands yeux verts, quel gâchis de devoir les masquer ainsi… Ce fut un déchirement le jour où je dus mettre ces engins pour la première fois. Comme il fallait bien tout de même que j’y voie quelque chose, je me suis résolue à cacher ces fichus verres derrière mes très longs cheveux, qui sont plutôt sympas, d’un roux flamboyants, plutôt ordonnés et gentiment raides.
J’aime rester seule, échapper à leur amour étouffant, à leurs convictions qui veulent tout asphyxier. Mon occupation principale, il y a quelques années encore, était de guetter les mouches, de les attraper et de les avaler, sous le regard neutre de mon petit frère, que j’arrivais parfois à faire rire par mes grimaces. Car, qu’on le croie ou non, ça n’est pas très bon, une mouche. Bref, je n’étais pas une enfant comme il faut, ce qui faisait beaucoup soupirer ma mère. Et puis est venue la magie. Je me suis un peu assagie quand mes pouvoirs sont apparus. Je ne sais plus trop comment ça s’est passé, la magie est quelque chose de très naturel dans la famille, c’est venu comme ça, je ne sais plus comment. Est-ce qu’on se souvient des premiers mots que l’on a prononcés ? Tout ce que je sais, c’est que j’étais assez tardive, et que mes parents étaient assez inquiets… Qu’auraient-ils fait d’un second Cracmol dans la famille ? Enfin, j’ai fini par apprendre la magie, et j’ai commencé à me renfermer dès ce moment. Je passais mon temps à tenter de nouvelles expériences. Je voulais la maîtriser, contrôler ce pouvoir sublime qui m’était donné, devenir un maître en la matière. La théorie ne m’intéressait pas, ce que je voulais, ce que je désire toujours si ardemment, c’est la maîtrise de cet appareil fascinant de puissance qu’est la magie. J’ai toujours su me débrouiller pour trouver des sorts divers et variés, pour obtenir des choses merveilleuses de ces pouvoirs qui m’étaient offerts. Sans jamais réellement me gronder, mes parents n’ont jamais trop apprécié mon utilisation débridée de la magie pour tout et pour rien, sans notion de mal, de bien ou de quoi que ce soit d’autre. Ca leur déplaisait que j’échappe à leurs préceptes, à leurs beaux principes bien installés. Ils ont voulu m’empêcher d’utiliser mon pouvoir tant que je ne saurais pas en user avec sagesse. Mais moi, je ne suis pas sage, ils n’ont rien pu contre moi. Je chassais les petites bêtes, je jouais des mauvais tours à ma grande sœur, je leur jetai des objets au visage quand ils me disputaient. Ils ont fini par se lasser, et par me laisser faire ce que je voulais. Un cas désespéré, une enfant méchante contre laquelle on ne pouvait rien. En réalité, je ne pense pas être méchante. Je dis simplement ce que je pense, et c’est cela qui les gêne, ces hypocrites. Et puis mon obstination à échapper au cercle si fermé de la famille. Sans forcément rechigner aux relations humaines, j’ai toujours voulu mon indépendance. Je dirais que je suis cruellement dépourvue d’une des caractéristiques principales de l’espèce humaine : l’instinct grégaire. Sans être forcément désagréable envers ceux qui m’approchent, je n’ai pas le réflexe d’aller vers les gens, je me trouve plutôt bien toute seule. Honnêtement, je pense être plus intéressante que bien d’autres personnes, et je me suffis amplement à moi-même. Sans vouloir me vanter, je pense que j’aurai un grand avenir. Je ne suis pas forcément brillante, mais je me débrouille toujours pour avoir une bonne place, pour obtenir un maximum avec le minimum d’efforts. Et ne croyez pas que je me mets comme ça sur un piédestal, je sais exactement ce dont je suis ou non capable, lucide en tout, et si je vous dis que je suis douée, c’est que c’est vrai. Et puis, je veux à tous prix maîtriser la magie, sous toutes ses facettes, des plus belles aux plus noires d’entre elles, et je suis certaine que j’y arriverai. Je peux être une sorcière polyvalente, et parmi les plus puissantes au monde. C’est en tous cas mon but, ne serait-ce que pour montrer à mes parents que, même sans leurs principes infects, on peut réussir, et que je peux me détacher d’eux.
Voilà. Donc maintenant, ma chambre regagnée dans le dortoir des Serpentards, je suis libre, libérée de cette éducation pudibonde et hypocrite qui m’a été dispensée, membre depuis quelques heures, depuis mon entrée à Poudlard de le noble Maison de Salazar, et bien déterminée à briller, à étinceler de partout, à hurler ma révolte et ma liberté, à devenir une étoile sublime, dussé-je me consumer dans ma volonté révolutionnaire. Peut-être Maman va-t-elle m'envoyer une Beuglante. En tous les cas, elle sera déçue, elle espérait au moins Serdaigle pour moi. Bien fait pour elle, elle avait qu'à pas vouloir m'emprisonner dans ses codes. Je veux devenir, simplement, être moi sans me laisser plus jamais enfermer par l’éducation qu’on a voulu me donner. Poudlard s’ouvre à moi, ce soir, et cette douce nuit de la fin d’été augure de mon futur, doux et amer à la fois, plein d’exaltation et de rébellion, empli pour moi de ces seules paroles : Je vous prouverai, mes chers parents, que je ne vous dois rien.
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Professeur McGonagall
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MessageSujet: Re: Gareich O'Donnell [Serpentard]   Gareich O'Donnell [Serpentard] EmptyMer 16 Avr - 22:40

Salut, et bienvenue à toi!
Ta fiche est validée, merci de t'être inscrite. Je te mets donc en :

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Bon jeu!
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MessageSujet: Re: Gareich O'Donnell [Serpentard]   Gareich O'Donnell [Serpentard] EmptyVen 18 Avr - 16:37

Merci beaucoup! ^^
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MessageSujet: Re: Gareich O'Donnell [Serpentard]   Gareich O'Donnell [Serpentard] Empty

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